mercredi 12 décembre 2007

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Bienvenue sur mon blog.

50 000 ours en amérique!
Vous allez connaître les ours par coeur sur mon blog. Vous allez apprendre que ces êtres animaliers ne sont pas si méchants. Ce que l'on voit dans les films et les dessins-animés n'est pas réel (heureusement).

Vous allez adorer les ours!!! Ils sont si mignons, si rusés, si forts!
Leurs griffes sont énormes!

Mon commentaire

Bien maintenant, j'ai un petit commentaire à faire:

"Il ne faux pas chasser ces bêtes pour quoi que ce soit (fourrure, peau, viande etc...), car leur population est déjà en train de diminuer. Je l'ai déjà dis dans un texte, l'ours ne fait pas de mal à l'homme s'il n'y a pas de provocation. Au contraire, il faut protéger ces bêtes."

Photos Ours Polaires


















Photos Panda Roux





Photos grizzli + kodiak











Photos Pandas















L'Ours Polaire




Animal solitaire, l’ours blanc ou ours polaire (Ursus maritimus) est le maître du Grand Nord. Ce géant blanc de la banquise vagabonde à 1000 Km du pôle, bien armé contre le froid.

L'ours blanc est le plus grand carnivore terrestre sur Terre. Certains spécimens de Sibérie atteignent près d'une tonne. C' est un prédateur redoutable. Son pelage crème se fond dans le paysage de congères.
Seuls ses petits yeux bruns et son museau noir tranchent avec la surface d'un blanc pur de la banquise.
Pourtant, si l'ours polaire s'est parfaitement adapté à son environnement, il en est aussi victime.
En effet, il est incapable de vivre dans d'autres conditions. Toute modification de son écosystème représente une menace pour sa survie.

L’ours polaire est le plus gros carnivore terrestre. Son poids en moyenne de 500 kg peut atteindre 1 tonne.
Dressé sur ses pattes arrière, il atteint 3,30 m de haut.Malgré son poids, il se montre très adroit pour éviter les pièges de la banquise.
Il se déplace sur la glace en répartissant son poids sur ses quatre pattes afin de ne pas la briser.
Au delà de 20 à 25 ans, durée de vie moyenne d’un ours blanc, la couleur du pelage passe au jaune crème.
Lorsqu’il n’hiberne pas, l’ours polaire vagabonde sur la banquise. Il parcourt des distances considérables sur cette immensité blanche et totalement vide.
Personne ne sait comment il se repère dans ce désert glacé. Pourtant, chaque automne, un ours femelle peut rejoindre sa tanière après 6 mois de ballade avec ses oursons.
La vue et l’ouïe de l’ours blanc sont très aiguisées. Cependant, son flair est le plus remarquable.
Des chercheurs ont suivi un ours sur 64 Km jusqu’à un phoque qu’il avait sans aucun doute flairé.
Quand le blizzard arctique souffle, la différence entre la température corporelle de l’ours et la température ambiante peut aller jusqu’à 80°C.

Quand l'ours est arrivé sur la banquise, il a du s'adapter à de nouvelles contraintes. Les plantes étant absentes, il redevint exclusivement carnivore.
C'est une sorte de retour en arrière dans l'évolution. L'ours polaire a d'ailleurs une morphologie plus proche des ours primitifs que l'ours brun.
L'ours polaire et l'ours brun descendent de l'ours étrusque (Ursus etruscus).
Peu à peu, ses pattes se sont légèrement palmées afin de se mouvoir avec aisance dans l'eau. Elles se sont également recouvertes de poils drus pour mieux adhérer à la glace.
Sa tête est plus allongée que celle de l'ours brun. Cela lui permet de mieux se glisser dans les trous de glace pour attraper les phoques.
L'ours polaire s'est tellement armé contre le froid qu'un mâle qui marche à 7Km/h voit sa température interne monter à 39°C alors que la température ambiance ne dépasse pas - 25°.

Les ours polaires choisissent un endroit protégé du vent, face au sud, dissimulé par une congère épaisse.
Les fonctions corporelles de l’ours sont en fait simplement ralenties. Son métabolisme ne fonctionne qu’à 50% et son rythme cardiaque passe à 80%.
Qu’est ce qui permet à un animal aussi gros de survivre pendant 6 mois, sans boire ni se nourrir, et sans jamais déféquer ?
Si nous pouvions répondre à ces questions, peut-être pourrions nous prolonger la durée de vie de l’homme.

Les femelles ont un cycle reproducteur unique appelé « implantation différée ». Fécondée par le mâle en juin, elles portent l’embryon pendant 5 mois.
Si la femelle a emmagasiné suffisamment de graisse pendant la période « chaude », l’embryon pourra se développer en novembre et les oursons naîtront en hiver.
Aveugles, sourds, édentés, les bébés (1 à 4 tous les 3 ans) sont sans défense. Comparés à leur mère, ils semblent minuscules : 20 cm pour 600 g.
Les oursons n’hibernent pas. Aux premiers cris des nouveau-nés, la mère se réveille, les attire dans sa fourrure et les blottit contre ses tétines.
Durant les 4 mois suivants, elle ne s’éveillera que pour examiner l’état de santé de ses petits et ingurgiter leurs excréments afin que la tanière reste propre.

Au début, les oursons, bien à l’abri dans la tanière, ne font que manger et dormir. 12 semaines plus tard, ils sont déjà très exubérants.
Au mois de mars, leur mère se réveille et sort de son abri. C’est le moment le plus dangereux pour les oursons. Loups affamés, ours adultes agressifs, maladies, le taux de mortalité atteint 50% dans les six premiers mois.
Les oursons suivent leur mère pour apprendre à survivre. Ils parcourent 4 Km/h, leur mère leur enseigne les techniques de chasse et leur montre les zones d’hibernation.
Les oursons jouent beaucoup par goût et pour l’apprentissage de leur future vie d’adulte.Ils se bagarrent entre eux, dévalent les pentes de congères sur leur ventre. Les liens affectifs entre la mère et ses petits sont très forts.
A 3 ans, les jeunes quittent leur mère pour une longue vie solitaire.

Les premiers explorateurs de l’arctique surnommaient l’ours polaire « Ursus maritimus » à cause de ses talents de nageur.
La vitesse de pointe dans l’eau est de 8 Km/h et il peut plonger à plusieurs mètres. Sa couche de graisse de 5 à 10 cm d’épaisseur l’aide à flotter et le protège des eaux glacées.
On a déjà repéré des ours à plus de 100 Km des côtes.

L’ours polaire erre 12h par jour, la truffe au vent, en quête de nourriture. Son flair exceptionnel lui permet de détecter l’odeur d’un phoque à 32 Km de là. Il passe rarement une semaine ou deux sans avoir tué une grosse proie.
Il peut le traquer et le capturer en surface au moment où le phoque émerge de l’eau. Posté au bord du trou de respiration, l’ours assomme d’un coup de patte le phoque qui remonte. Là, il peut l’attraper grâce à ses griffes et le hisser. Il l’achève d’une morsure au cou.
Un ours polaire affamé peut dévorer en une seule fois un phoque de 70 kg, nageoires et os compris.
Les chercheurs ont remarqué que les ours polaires pouvaient tuer pour se divertir ou pour l’apprentissage des oursons.

On distingue la banquise permanente, des banquises saisonnières. La première, située au milieu de l'océan Arctique, ne fond jamais. Elle est entourée de la banquise saisonnière, qui fond partiellement l'été, on l'appelle le pack.
Les vents soufflent en permanence sur la banquise, provoquant un gigantesque mouvement des glaces. Les blocs de glace qui dérivent sont entrecoupés de chenaux d'eau libre. Le paysage est en permanence modifié sous l'effet des courants et des vents.Pourtant, l'ours se repère parfaitement bien dans ces chenaux. Le pack est le lieu de prédilection du phoque et donc de l'ours.
Dans la mer du Groenland et la mer de Bering, l'ours devra parcourir plusieurs milliers de kilomètres chaque année pour suivre les icebergs.
Plus au sud, dans la baie d'Hudson et la baie James au Canada, la glace fond complètement en été. L'ours polaire se réfugie sur la terre ferme et fait de nombreuses incursions dans les décharges publiques.
Les chercheurs s'expliquent encore difficilement comment l'ours polaire parvient à se repérer dans cette immensité glacée.

Depuis 300 ans, des millions d’ours ont été massacrés à travers le monde. Les pêcheurs de baleines tuèrent les ours polaires dès le 19ème siècle, soit pour leur chair ou leur peau, soit pour se divertir.
La population des ours polaires chuta dangereusement. Malgré tout, depuis quelques décennies, l’ours a été réhabilité et protégé.
Malheureusement, depuis 10 ans, le réchauffement climatique met en danger la population des 1 300 ours blancs de la baie d’Hudson, au nord du Canada.
La banquise se forme avec du retard. Les ours ne peuvent donc chasser le phoque.
Si les femelles n’emmagasinent pas suffisamment de graisse pour l’hiver, elles ne pourront mettre bas.
Ce réchauffement pourrait donc rapidement mener à l’extinction de l’espèce.

CLASSIFICATION:
Nom scientifique: Ursus maritimus
Ordre: Carnivora (carnivores)
Sous-ordre: Fissepedia (carnivores terrestres)
Superfamille: Canoïdea (caniformes)
Famille: Ursinae
Sous-famille: Ursidae (Ours)
Répartition: Tout l'Arctique